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L'équipe instructrice
Découvrez les instructeurs du club de Wing Chun à Nantes. Chacun d’eux possède un parcours martial unique et une approche personnelle de l’enseignement, fruit de différentes lignées et expériences. Cette diversité représente une véritable richesse pour les pratiquants : elle permet à chacun d’approfondir sa compréhension du Wing Chun traditionnel, d’explorer plusieurs méthodes d’entraînement et de progresser selon sa propre sensibilité.
Nicolas
Parcours martial
Je pratique le Wing Chun depuis 2012. Attiré depuis mon plus jeune âge par la maîtrise du corps et de l’esprit, j’ai toujours nourri une véritable passion pour les arts martiaux et les sports de combat. Au fil du temps, j’ai développé une solide culture martiale et j’ai découvert le Wing Chun à travers Bruce Lee, qui a largement contribué à populariser les arts martiaux chinois en Occident. Avant de créer son propre système, le Jeet Kune Do, Bruce Lee était d’ailleurs un pratiquant de Wing Chun.
Avec qui as-tu été formé / ta lignée martiale ?
J’ai débuté dans la lignée du Grand Maître Yip Man – Leung Ting puis, en 2017, j’ai intégré le cursus de formation d’instructeurs de l’IWKA (de Sifu Sergio), ce qui m’a permis d’accéder aux enseignements issus des lignées des Grands Maîtres Yip Man, Cheng Kwong, Tang Yick et Cho Hong Choi. Depuis 2022, je suis élève de Sifu Mauro Gibin (ancien représentant européen de Sifu Sergio) et je représente aujourd’hui son école, Scuola Orientale, en France, à Nantes.
As-tu pratiqué d’autres arts martiaux ou disciplines sportives ?
J’ai pratiqué plusieurs arts martiaux et sports de combat, sur des durées variables selon les lieux où j’ai vécu : Goshindo, Karaté, Aïkibudo, Boxe française, Jeet Kune Do, Canne-bâton et Jiu-jitsu brésilien.
Cette diversité m’a permis de développer un sens du combat à différentes distances, une meilleure maîtrise corporelle et un profond respect martial envers les autres pratiquants. Elle m’a aussi aidé à mieux me connaître et à cultiver un certain détachement, essentiel dans toute progression martiale.
Vision & pédagogie
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans la pratique du Wing Chun ?
Le Wing Chun regroupe différents styles, et celui que nous enseignons propose un système martial complet, fondé sur un équilibre entre enseignements internes (yin) et externes (yang). À travers cet apprentissage, on développe des aptitudes et des postures transférables à d’autres activités, qui contribuent à mieux vivre, bien grandir et bien vieillir.
C’est une voie d’exploration de soi, qui conduit à une meilleure compréhension des arts internes et à la maîtrise de l’énergie et de l’esprit. Ce sont ces aspects que je cherche à approfondir dans ma pratique.
Comment décrirais-tu ton approche de l’enseignement ?
Mon approche repose sur la bienveillance et l’écoute. Mon rôle est d’accompagner chaque élève à son rythme, dans un cadre qui favorise la progression, la compréhension et le plaisir de pratiquer.
Anecdote, moment marquant ou souvenir lié à ta pratique.
Je me souviens d’une histoire racontée par mon premier instructeur de Wing Chun, Wilfrid Coulon. Il nous expliquait qu’au cours de sa carrière, il avait un jour croisé l’un de ses anciens instructeurs, qui avait arrêté la pratique pour des raisons personnelles. Le destin leur a permis de se retrouver, et cet instructeur a eu l’humilité de lui demander de l’aider à reprendre.
Cette histoire m’a marqué : elle illustre parfaitement l’esprit martial, fait d’humilité, de transmission et de respect mutuel.
“Mon rôle d’instructeur est de partager mes connaissances et d’accompagner chaque élève sur le chemin de sa progression personnelle.”
Gwenolé
Parcours martial
Je découvre le Wing Chun en 2005, un peu par hasard, alors que je cherchais une pratique martiale. J’intègre le club de Nantes auprès de Sihing Wilfried Coulon (lignée Leung Ting), dont j’apprécie tout de suite le style direct et efficace.
Après une pause, je reprends la pratique au Mexique auprès de Sifu Martín Azcárate Benítez (lignées Mo Yat, Leung Ting, Emin Boztepe). Au sein de son organisation FADES (fastdefense.mx), je suis formé pendant cinq ans en VingTzun et en self-défense, jusqu’à devenir instructeur certifié et atteindre le 12e degré d’élève.
J’y ouvre un club à Puebla, où j’enseigne entre 2016 et 2018.
En parallèle, je découvre le MMA et le Jiu-jitsu brésilien avec Legacy MMA, expériences qui enrichissent ma compréhension du combat et du corps.
De retour en France en 2018, je rejoins le club de la Laetitia où je propose aujourd’hui un cours sur les fondamentaux du Wing Chun, dans une approche que j’appelle conditionnement martial.
Depuis 2021, je poursuis mon apprentissage auprès de Sifu Mark Stas, qui m’inspire dans la recherche de fluidité et de sensibilité.
Avec qui as-tu été formé / ta lignée martiale ?
2005-2009 – Sihing Wilfried Coulon (Nantes)
2013-2018 – Sifu Martín Azarte Benítez (Mexique)
2021-Auj. – Sifu Mark Stas
As-tu pratiqué d’autres arts martiaux ou disciplines sportives ?
2013-2018 – Fast Defense System (self-défense)
2015-2018 – MMA et BJJ (débutant/amateur)
Vision & pédagogie
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans la pratique du Wing Chun ?
Les principes de sensibilité et d’économie de mouvements.
Comment décrirais-tu ton approche de l’enseignement ?
Conditionnement martial : un enseignement des fondamentaux physiques et techniques, préalable à toute bonne pratique d’un art martial et en particulier du Wing Chun.
Anecdote, moment marquant ou souvenir lié à ta pratique.
Le jour où mon maître m’a fait une clé avec mes cheveux et que j’ai décidé de les couper.
“Comprendre ce qu'apporte le Wing Chun dans un monde où les arts martiaux évoluent très vite”
Emmanuel
Parcours martial
Je pratique le Wing Chun depuis 2020, mais les arts martiaux m’accompagnent depuis mon plus jeune âge.
J’ai commencé par le basket pendant toute ma jeunesse (et oui, le basket est bien un sport de combat ! Ceux qui prétendent le contraire n’ont sans doute jamais joué sérieusement).
À 18 ans, je me suis inscrit au Taekwondo, où j’ai eu la chance de suivre l’enseignement de Maître Lee Moon Ho, une légende de cet art qui enseignait alors à Nantes. J’aimais beaucoup ce style pour ses dimensions athlétiques, explosives et son travail sur la mobilité. Mais comme la souplesse n’a jamais été mon point fort, je recherchais une pratique plus « réaliste » et moins « sportive ». C’est à ce moment-là qu’un collègue pratiquant de karaté m’a parlé du Wing Chun… c’était il y a 25 ans.
Avec qui as-tu été formé / ta lignée martiale ?
J’ai d’abord suivi l’enseignement de Wilfrid Coulon, affilié à Serge Parisi à l’époque. Wilfrid a ensuite choisi de suivre la voie de Sifu Tassos, et je l’ai accompagné dans cette aventure. Lorsqu’il a décidé d’arrêter d’enseigner, j’ai poursuivi ma formation auprès de Claude Gouiffé pendant plusieurs années. Par la suite, j’ai travaillé avec Sifu Marcin, qui m’a validé mon premier degré de technicien. J’ai également eu l’occasion d’étudier avec Sifu Sergio, principalement par l’intermédiaire de Sifu Mauro, avant de suivre ce dernier lorsqu’il a pris son indépendance.
Même si la majeure partie de mon parcours s’inscrit dans la lignée de Leung Ting, j’ai eu la chance d’explorer d’autres lignées et d’enrichir ma pratique au fil des rencontres. Comme tout artiste martial, je m’exprime aujourd’hui avec ce qui résonne le plus pour moi.
As-tu pratiqué d’autres arts martiaux ou disciplines sportives ?
Oui ! Le basket, bien sûr (je maintiens que c’est un sport de combat 😉), et le Taekwondo.
Vision & pédagogie
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans la pratique du Wing Chun ?
Beaucoup de choses !
Sa finalité, son efficacité, ses principes, la variété de ses exercices, la richesse des aptitudes qu’il permet de développer… Le Wing Chun a un impact sur toutes les dimensions de ma vie : l’écoute, le partage, la progression et, soyons honnêtes, les grosses patates aussi !
Comment décrirais-tu ton approche de l’enseignement ?
Pour moi, un cours doit avant tout être un bon moment.
On vient se dépenser dans la bonne humeur, tout en apprenant à notre corps et à notre esprit à réagir correctement dans des situations pas toujours « cool ».
Bonne humeur, engagement et rythme sont les trois ingrédients d’un cours réussi.
Anecdote, moment marquant ou souvenir lié à ta pratique.
Cette histoire me rappelle que notre premier adversaire, c’est souvent nous-même.
L’un des secrets de l’apprentissage, c’est de mettre de côté son ego et de remercier celui qui nous met en difficulté avec bienveillance — car c’est ainsi qu’on grandit.